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La 22^e édition de la Semaine du son s'ouvre aujourd'hui à l'Unesco, avec un focus sur les nuisances sonores en ville.

Un peu de contexte

• •La Semaine du son est une association fondée en 1998 par Christian Hugonnet, un ingénieur acousticien. Elle a pour objectif de promouvoir les connaissances sur le son et défendre un environnement sonore de qualité.
• •Elle est à l'origine d'études et d'actions de vulgarisation en milieu scolaire. L'association défend aussi la création de formations sur le sujet.
• •Depuis 2004, cette animation est aussi un événement, dont la 22^e édition commence ce soir au siège de l'Unesco, dans le 7^e arrondissement de Paris.
• •L'année dernière, elle avait reçu l'agrément du ministère de l'Education nationale. 

Quel est le programme ?

• •L'édition 2025 commencera par une soirée en présence de ses deux parrains, l'écrivain Erik Orsenna et le chanteur Kendji Girac. Au programme, des allocutions mais aussi des prestations musicales.
• •Pour l'occasion, Kendji Girac se produira en compagnie du quatuor Pasdeloup. Pour assister à cette soirée (gratuite), il faut s'inscrire en ligne ici.
• •Le thème retenu cette année est « Son et politiques ». Il sera question du rôle des pouvoirs publics face à « un environnement urbain bruyant et ininterrompu qui affecte notre comportement et notre vie sociale ».
• •Ces prochains jours, un colloque sur les enjeux juridiques d'un environnement sonore urbain dégradé et d'autres soirées sur le thème des nuisances en ville ou de la santé auditive sont prévus.

Paris et les nuisances sonores

• •Les nuisances sonores sont omniprésentes dans les villes, notamment les plus denses comme Paris. S'il ne s'agit pas de la seule, l'une des principales causes du bruit reste la circulation routière.
• •La Ville a mis en place des mesures pour lutter contre ce phénomène ces dernières années, notamment avec un Plan d’amélioration de l’environnement sonore et la réduction de la vitesse à 30 km/h généralisée en 2021.
• •Depuis 2022, deux radars sonores ont aussi été expérimentés dans les 17^e et 20^e. Ils devraient commencer à sanctionner les véhicules dépassant les 85 dB l'été prochain.
• •La réduction du bruit était aussi l'un des objectifs de la limitation de la vitesse à 50 km/h sur le périphérique. Bruitparif, l'observatoire du bruit en Île-de-France, en a tiré un premier bilan positif.

Pour animer la vie des quartiers, la municipalité lance aujourd’hui son appel à projets pour la saison 2025 des Kiosques en fête. L'idée est de proposer des animations, musicales ou autres, dans les kiosques des jardins publics aux beaux jours

L’appel à projets 

• •Il est ouvert à tous, des particuliers aux gestionnaires d’équipements sportifs en passant par les établissements d’enseignement ou les conseils de quartiers. Les propositions sont à déposer sur le site avant le 2 mars.
• •En tout, la Ville de Paris met à disposition des habitants 40 kiosques situés dans différents jardins, pour une durée de 3h quotidiennes, à partir de mai 2025. 

Au programme

• •Après une première étude par les services de la Ville, les propositions retenues sont soumises à la validation des mairies d'arrondissements en fonction des lieux choisis.
• •Les porteurs de projets sélectionnées seront informés au plus tard fin avril, et recevront une autorisation d’occupation temporaire du domaine public.
• •La liste complète des activités (spectacles, musique, danse, théâtre, animations sportives, conférences, rencontres citoyennes) sera ensuite disponible sur internet.

Les conditions

• •Pour voir son projet retenu, quelques règles doivent être respectées. D’abord les animations doivent satisfaire l’intérêt public local, tout en étant gratuites.
• •Les porteurs de projets ne seront pas rémunérés par la Ville et les activités envisagées ne doivent poursuivre aucun but lucratif.
• •Les organisateurs doivent également respecter deux chartes, celle d’occupation des kiosques, et celle des événements écoresponsables dans la capitale, et faire attention au volume sonore généré par leur activité. 

Pour sa 27^e édition, ce célèbre festival de danse a pour thème la mémoire, aussi qualifiée d' « hier contemporain ».

Une vingtaine de lieux

• •9 créations et recréations, 23 spectacles, 20 lieux (à Paris ou en banlieue) et 50 représentations : le programme de la 27^e édition de Faits d'hiver, qui s'ouvre aujourd'hui, s'annonce bien rempli.
• •Jusqu'au 15 février, ce festival de danse contemporaine se tiendra dans des endroits variés : la Maison de la culture du Japon, le Carreau du Temple, le Théâtre de la Ville - Sarah Bernhard...
• •Vous pourrez y voir de nombreux ballets conçus par des chorégraphes reconnus comme Aurélie Berland et Christine Gérard, Jean-Claude Gallota et Josette Baïz, Betty Tchomanga ou encore Perrine Valli.
• •Un hommage particulier sera rendu à Carlotta Ikeda, célèbre danseuse et chorégraphe japonaise de butō, une danse-théâtre d'avant-garde née à la fin des années 1950.
• •Le programme détaillé de cette édition est à retrouver ici.

Que voir ce soir ?

• •L'ouverture du festival Faits d'hiver a lieu ce soir à 20h au Théâtre de la cité internationale (14^e) avec « About Love and Death - élégie pour Raimund Hoghe ».
• •Pour assister à ce spectacle, qui sera également donné demain à la même heure et au même endroit, la billetterie en ligne est accessible ici.
• •Conçu, chorégraphié et interprété par Emmanuel Eggermont, il s'agit comme son nom l'indique d'un hommage à Raimund Hoghe, prestigieux chorégraphe allemand disparu en 2021.
• •Dramaturge de Pina Bausch notamment, Raimund Hogue a profondément marqué la danse contemporaine. Emmanuel Eggermont a travaillé avec lui pendant 15 ans.
• • « About Love and Death » met en lumière leur collaboration à travers un double portrait de ces deux artistes.

Les co-fondateurs de l’agence parisienne Déchelette, Emmanuelle et son frère Philibert, défendent une vision écologique de la création architecturale. Comment ? En remettant au goût du jour la terre, la pierre et la paille dans la construction et la rénovation.

Une architecture éco-responsable

• •Installée dans le 10^e arrondissement de Paris, l’agence d’architecture Déchelette est avant tout une histoire de famille. Celle d’Emmanuelle et Philibert, frère et soeur engagés dans la construction de projets innovants alliant performance, écologie et durabilité.
• •« Dans chacun de nos projets, nous essayons de minimiser l’usage des matériaux industriels et carbonés, comme l’acier ou le béton, en les remplaçant au maximum par des matériaux biosourcés », résume Philibert Déchelette, diplômé de l’École nationale d’architecture de Paris-Val de Seine.
• •Face aux déséquilibres écologiques - en partie provoqués par le secteur du bâtiment qui dégage à lui seul 23% des émissions nationales de gaz a effet de serre - les deux architectes prônent le recours à des matériaux oubliés, comme la terre, la pierre, le bois la paille ou le chanvre.

Des maisons individuelles aux logements sociaux

• •Surtout spécialisée dans le logement, l’agence fait aussi de la rénovation et de la réhabilitation.
• •« Nous travaillons actuellement sur un projet de transformation de bureaux en logements à Boulogne-Billancourt. On étudie en ce moment la possibilité de remplacer les façades en verre par du béton de chanvre, un matériau renouvelable qui a d’excellentes propriétés isolantes », renseigne Philibert Déchelette.
• •Ce dernier se réjouit de voir que les enjeux écologiques sont désormais intégrés dans chaque étape de la conception. « Les précédentes générations d’architectes n’intégraient pas du tout cette problématique, car ils n’étaient pas aussi informés que nous le sommes aujourd’hui », ajoute-t-il.

De multiples récompenses

• •Depuis sa création en 2019, Déchelette Architecture enchaîne les distinctions. En 2022, Philibert et Emanuelle sont cités dans le « Europe 40 under 40 », qui célèbre les architectes et designers talentueux.
• •Plus récemment, ils figurent parmi les lauréats des AJAP 2023, délivrés par le ministère de la Culture.
• •« Ces prix sont une forme d’encouragement et nous permettent aussi de développer notre activité », poursuit l'architecte.
• •En mars, Philibert espère remporter la phase finale de la consultation autour de la réhabilitation de l’ancien hôpital de La Rochefoucauld, dans le 14^e arrondissement. Toujours dans cette volonté de démocratiser de nouvelles manières de construire, Déchelette livrera en juin un petit immeuble en ossature bois, avec remplissage paille.